Wednesday, February 28, 2007

FORCES OCCULTES


FORCES OCCULTES
envoyé par al-fred


En 1943, le film « Forces occultes » sort sur les écrans. Le scénario de ce moyen métrage de cinquante minutes a été réalisé par deux ex-frères francs-maçons : Jean Marquès-Rivière et Jean Mamy (sous le pseudonyme de Paul Riche). Ces hommes se sont tournés du côté des nazis dès 1941 et se sont dépensés sans compter pour éliminer toute résistance au régime de Vichy. Marquès-Rivière fuit la France dès la fin de la guerre sentant que ses positions ne lui éviteraient pas la peine capitale. En effet, il fut condamné à mort par contumace.


Le site fileane.com, qui a pour but de sortir des systèmes de pouvoirs, politiques, économiques et religieux, consacre une page à Shambhala en s'inspirant du livre de Jean-Marquès Rivière " KALACHAKRA ". D'après les écrits de Victor et Victoria Trimondi, envisager le règne d'une "bouddhocratie", c'est peut-être tomber de Charybde en Scylla.

LE FILM SS " LE SECRET DU TIBET ", Un exposé de Victor et Victoria
Trimondi.
"Tibet on film", dans le site de M. Organ, présente une liste de films inspirés par le Tibet.

JEAN MARQUES RIVIERE

Monday, February 26, 2007

INFLUENCES SHIVAITES DANS LE VAJARAYANA




On a de bonnes raisons de penser que les adeptes du Véhicule de Diamant (Vajrayana) furent en relation avec des groupes similaires d’inspiration shivaïte. Cela n’a rien d’étonnant, bouddhisme et hindouistes vivaient côte à côte, souvent patronnés les uns et les autres par un même souverain. Des emprunts mutuels n’ont pu manquer de se produire.

Les siddha sont issus d’un milieu de yogis vivant sur les cimetières, les terrains de crémation de cadavres, d’une manière analogue à celle de certains ascètes shivaïtes, tels les Kapalika ,« Ceux aux crânes », ou Mahavratadhara, « porteurs du grand vœu », et les Kalamukha, dont les mœurs étaient singulières, contraires à toute bienséance. Ils s’ornaient de colliers ou de tabliers faits d’ossements, buvaient de l’alcool dans des crânes, se nourrissaient de mets répugnants et pratiquaient même dit-on, des sacrifices humains, ainsi que la mystique érotique et la magie.

Deux siddha, Tilopa et Naropa sont à l’origine de l’école tibétaine des Kagyupa.
Naropa fut initié par Tilopa au KALACHAKRA TANTRA dans un cimetière. Lui-même eut pour principal disciple le Tibétain Marpa, dit le Traducteur, lequel initia par la suite le grand poète mystique Milarépa (« l’Homme vêtu de coton », qui s’infligea une rigoureuse ascèse, après une jeunesse orageuse vouée à la magie noire) et fut avec lui à l’origine de la secte des Kagyupa.

Un célèbre manuel de yoga est intitulé : « Les six doctrines de Naropa ». Ce texte donne, semble-t-il, la quintessence des instructions que Naropa a reçues de son maître Tilopa au sujet des méthodes secrètes, psychophysiologiques, permettant de réaliser l’expérience mystique. Sont aussi attribués à Naropa des commentaires du Hevajratantra, du kalachakratantra et d’autres cycles tantriques.

Robert Saillet

Sunday, February 25, 2007

Un pan peu connu des pratiques magiques






La transmission des Kaguypa et l’initiation de Kalachakra se sont développées dans l’école des Gelugpa, les « vertueux », fondée par Tsongkapa.


La réforme de Tsongkapa s’opposait aux dérives du clergé corrompu adepte des pratiques aberrantes de la magie sexuelle et du meurtre rituel.


Edward CONZE, spécialiste incontesté du bouddhisme, écrit : « On ne s’attend pas, en fait, à ce que les adeptes d’une religion revendiquent comme une sorte de devoir sacré, par exemple, « le commerce sexuel quotidien dans des endroits écartés avec des filles âgées de douze ans, de la caste candâla ». Le Guhyasamâjatantra, l’une des plus ancienne, et aussi des plus sacrées, parmi les Ecritures du Tantra de la Main-gauche, enseigne, semble-t-il, exactement le contraire de ce que soutenait l’ascétisme bouddhique. Il nous dit que nous atteindrons facilement la bouddhéité si « nous cultivons tous les plaisirs des sens, autant que nous pouvons le désirer ». Les rigueurs et les austérités échouent, alors que la satisfaction de tous les désirs » réussit. Ce sont justement les actes les plus immoraux, les plus frappés de tabou qui paraissent avoir particulièrement fasciné les adeptes de cette doctrine. »


Les recherches de Robert SAILLET nous permettent de mieux connaître cet aspect ténébreux du Vajrayana. « Un maître, écrit SAILLET, d’origine cachemirienne, Guhyaprajna, dit Marpo, « le Rouge », vint au Tibet occidental. Il semble que son enseignement sur les tantra ait été teinté de Shivaïsme. On lui reproche, ainsi qu’à des maîtres du même genre, d’avoir répandu que le yoga consistait dans l’union sexuelle avec des femmes et que pour accéder à la délivrance, il fallait mettre à mort des êtres vivants. De pareilles conceptions furent en tout cas mises en application par un groupe de « moines-brigands », qui enlevaient des femmes et des hommes pour les sacrifier au cours de cérémonies tantriques (ganachakra puja : le rite de l’orgie collective).


Le journaliste Philippe RONCE, lui-même adepte du bouddhisme depuis près de trente ans, est bien obligé d’admettre la survivance de pratiques liées à la démonologie. Le culte d’une entité, Dorje Shougdän, oppose actuellement deux factions de l’ordre Gelugpa et serait à l’origine de meurtres rituels. Selon Philippe RONCE, « Pour les uns, Dorje Shougdän est un protecteur mondain, en clair : pas un bouddha mais un démon servant une cause sectaire, ce qui soulève un pan peu connu des pratiques magiques qui ont subsisté dans le bouddhisme tibétain. Pour d’autres, les protecteurs ont quasi toujours été des entités néfastes subjuguées par de grands réalisés comme Padmasambhava et transformées en protecteurs des pratiquants et du Dharma (chaque école du bouddhisme ayant les siens). »


L’engouement des néo-spiritualistes occidentaux pour les éléments les plus troubles du lamaïsme déraciné (le spiritisme, la magie, la démonologie…) participe à une contre-tradition dénoncée par René GUENON dans son livre "Le règne de la quantité et les signes des temps".

Saturday, February 24, 2007

L’eschatologie du Tantra de Kalachakra et la fin du kali yuga

La guerre de Raudra Chakrin, vingt-cinquième roi-kalkin de Shambhala, mettra fin au KALI YUGA, l’âge des conflits. « Monté sur un cheval bleu sombre, couleur du lotus subtil du cœur, le dharmachakra, il s’élance à la tête de ses armées. Un javelot à la main, il transperce les barbares, ou Mleccha, ceux qui combattent le dharma du Bouddha. Des éléphants, des hommes en armes et un grand nombre de cavaliers le suivent. Ils sont représentés en train de traverser une passe neigeuse, au sud du royaume de Shambhala, au nord du fleuve Sita, » écrit Sofia Stril-Rever.
Sofia Stril-Rever, traductrice du tantra de Kalachakra, précise :
"Les prophéties du Tantra de Kalachakra, au Livre I du monde, annoncent que trente-deux rois, y compris Suchandra, régneront successivement, cent années chacun, sur le trône de Shambhala. Durant cette période de 3200 ans, les destinées du monde iront en s’assombrissant. L’humanité s’enfoncera dans le matérialisme idéologique et l’ignorance, jusqu’à ce qu’en 2424, une superpuissance, dirigée par des incarnations d’êtres démoniaques, fédère plusieurs pays, à l’issue d’une guerre mondiale de plusieurs années.
Le chef de la coalition des états victorieux, connaissant l’existence du royaume de Shambhala, sera tenté de vouloir le faire passer sous sa domination. C’est alors qu’éclatera une nouvelle guerre, qui ne sera pas limitée à notre planète puisque des forces extraterrestres interviendront dans les combats. Les massacres et les destructions dépasseront en horreur tout ce que nous avons connu jusque là."



A la fin du clip apparaît un cavalier céleste, le roi Kalkin de Shambhala. L'auteur a envoyé un autre clip à YOU TUBE intitulé "Hitler the Preserver of Dharma" qui montre des défilés nazis avec un fond de musique religieuse orientale.

"Sanâtana dharma signifie nature constante, éternelle, permanente, établie, et surtout ancienne, primordiale. Le sanâtana dharma, qui n'est pas une culture*, est la nature qui n'est pas soumise au temps, primordiale ; son essence, c'est l'état naturel, qui n'a ni commencement, ni durée, ni fin - c'est-à-dire la reconnaissance que les "êtres", les "entités", les bhâva, n'ont ni commencement, ni durée (sthiti, état, ou madhya, milieu), ni fin, et n'ont aucune ipséité, aucune substance, aucune nature propre - qu'elles sont ainsi libres de l'existence - et de la non-existence."
Bernard Dubant "L'état naturel, sahaja nishta".

* ni culture ni idéologie

D'autres vidéos sont sélectionnées dans SAMSARA VISION.