Tuesday, December 29, 2009

Offrandes rituelles des dalaï-lamas, III.

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Offrande du cœur d’un enfant né d’une union incestueuse.

Le 14ème Dalaï-lama a déclaré :

« J’étais assez jeune quand je reçus dans leur totalité les enseignements des visions secrètes du cinquième Dalaï-Lama. Je n’y fis pas très attention à l’époque, mais je me souviens avoir eu d’assez bons rêves ; il en ressort donc que nous avons un lien particulier. Plus tard, à Lhassa, je découvris les oeuvres du cinquième Dalaï-Lama, qui avaient été préservées principalement, je crois, par les Dalaï-Lamas suivants. Parmi elles se trouvent les enseignements très secrets, qui existent sous forme de manuscrits illustrés... Plus tard, en Inde, je me procurai ces écrits et passai plusieurs mois en retraite, faisant les pratiques des Kagyé, de Hayagriva, d’Avalokiteshvara, et d’autres encore. Pour ma part, je considère que j’ai beaucoup de chance : depuis le cinquième Dalaï-Lama, grâce aux aspirations et aux prières, je m’inscris dans la longue lignée de ceux qui portent le nom de Détenteur du Lotus. Et il semble bien qu’il y ait un lien tout à fait particulier avec le cinquième Dalaï-Lama. »


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Ofrrandes rituelles des dalaï-lamas, II.

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Tête humaine fraîchement coupée.

Les prétendus experts du bouddhisme tantrique s’extasient devant les rites de sorcellerie sanglante du 5ème Dalaï-lama :
« Nous avons ici, dit un illuminé occidental, des représentations remarquables de certains aspects des voies tantriques et des voies du corps de gloire. »


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Les offrandes rituelles des dalaï-lamas, I.

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Wednesday, September 02, 2009

Magôg, Gôg et les gogols du Word Wide Web*

Les extrapolations des exégètes modernes de la prophétie de Gôg et Magôg font allusion à un affrontement entre peuples au proche et moyen orient. Les interprétations des paroles d’Ezéchiel sont utilisées par l’empire anglo-américain pour en découdre avec les états rebelles, dissimulant ainsi que la véritable agression se produit dans l’invisible.

La grande muraille qui protégeait l’humanité s’est effondrée. Nous sommes agressés par les hordes de Gôg et Magôg (Yâjûj et Mâjûj des textes musulmans, Koka et Vikoka de la tradition hindoue).

« Au sens exotérique, écrit Henry Corbin, Gôg et Mâgôg, Corân 18 : 93 (1), désignent aux confins du monde connu certaines peuplades d’Asie centrale contre lesquelles Alexandre aurait élevé une muraille ou une digue. Esotériquement il s’agit d’autre chose : nous sommes ici à la limite où s’achève le malakût du monde végétal et où commence le malakût du règne animal, c’est-à-dire de tout ce qui possède le pneuma vital constitué d’une vapeur sui generis. Nous sommes donc là encore au niveau d’un malakût inférieur, où restent captives au degré de l’âme animale les âmes infrahumaines, les âmes sataniques, celles des démons à face humaine, inaptes à s’élever vers les cieux supérieurs du Malakût. » (2)

De nos jours, il est rare de trouver des personnes qui échappent aux agressions des entités du malakût inférieur. Des humains ont fait allégeance à ces entités et leur rendent même un culte. Ces collabos sont les monstres qui dominent la politique, l’armée, l’économie et la religion. Quant au peuple, il sombre, sans s’en rendre compte, dans un esclavage de plus en plus ignominieux. Une guerre est déclarée contre l’âme humaine, et des démons ont pris d’assaut notre être depuis l’intérieur.

Séduit par les mirages du consumérisme et de l’argent roi, le peuple se complaît dans un hédonisme cérébral sans véritable joie ni amour. Une technologie noire débilitante joue un rôle important dans le contrôle de l’esprit humain. Selon des exégètes plus avisés que les pasteurs anglo-saxons, les entités qui constituent les hordes de Gôg et Magôg, sont liées au monde infernal, au feu souterrain et aux métaux. Autrefois, il existait une métallurgie sacrée qui permettait de transformer les influences métalliques et d’en faire des supports spirituels. En revanche, l’usage profane des métaux serait particulièrement maléfique. Ainsi, les composants électroniques des ordinateurs, qui contiennent de nombreux métaux, participeraient à l’aliénation de l’homme.

La nature toute entière, écrit Pierre Rimbas (3), attend et espère qu’enfin l’homme comprenne et rejette les chaînes qui enserrent sa conscience. Partout où une lumière apparaît, il y a une ombre. Et la force qui se tient derrière l’informatique, c’est cette ombre, une force qui nivelle la conscience, fait disparaître la mémoire, nous transforme en des automates, des robots sans âme. Le cœur de l’ordinateur, la « puce » informatique, est un cristal de quartz, du silicium fondu avec des métaux et des terres rares comme le germanium. Cela s’appelle du silicium « dopé ». Le silicium dopé est gravé très finement pour qu’un réseau de fils conducteurs très fin recouvre toute sa surface. Autour de la puce il y a un réseau de fils en or massif. Le plus grand consommateur d’or au monde, c’est l’industrie informatique. Le cristal de quartz dopé est maintenu en vibration à une vitesse incroyable, plus de trois milliards de vibrations par seconde pour les ordinateurs les plus récents. » […]

Normalement, la glande pinéale renferme de petits cristaux de quartz composant une représentation miniature de tout l'univers, de tout le cosmos. C’est un cosmos en réduction que nous portons en nous même. C’est par ces cristaux de quartz que notre conscience évolue, effectue des prises de conscience.

Mais la puce (vous l’avez déjà compris !), c’est une imitation de la glande pinéale, une construction magique destinée par les forces de l’ombre à contrôler totalement la pinéale, et donc notre conscience. Vous avez certainement déjà remarqué comme l’on devient stupide face à un ordinateur, combien on perd la mémoire. Et bien, c’est une application de la magie noire de la puce informatique : la prise de contrôle totale de la conscience. Les forces derrière l’informatique ont dit « non » à la nouvelle conscience, parce qu’elles savent que le développement de cette nouvelle conscience signifierait leur disparition.

Le plus incroyable, c’est que cette action de l’informatique sur la pinéale est bien connue du monde médical. On a prouvé par des études cliniques que la sécrétion de la mélatonine par la pinéale est complètement changée après quelques heures de travail sur ordinateur. Les enfants qui passent plus de 20 heures par semaine sur Internet ont un rythme de sécrétion de mélatonine totalement pathologique et anormal. Mais, comme le lobby de l’informatique est incomparablement plus fort que celui des rares scientifiques étudiant la sécrétion de la glande pinéale, ces études ne sont pas du tout diffusées et restent dans les tiroirs. (4)

Une nouvelle conscience conduirait infailliblement à refuser l’ordre social tel qu’il est, car cet ordre social n’est ni plus ni moins qu’une imposture généralisée. Les forces noires nous ont achetés avec l’illusion de l’informatique et du confort moderne, comme les indiens ont été achetés par les colons européens au prix de quelques verroteries. Les territoires qui devaient nous revenir nous ont été spoliés. La vraie connaissance intérieure, qui conduit à la connaissance de la nature et des Dieux ; elle est remplacée par la barre d’outil du moteur de recherche « Google »… En Europe, nous n’avons même plus de « réserve de chasse » comme les amérindiens. Tout devra se plier à la loi informatique, et au besoin on ira jusqu’à nous implanter des puces électroniques dans le cerveau pour vérifier si l’on pense conformément à l’ordre établi. Et à ceux qui persisteront dans une pensée « hérétique », on leur réservera le même sort qu’aux Cathares du 13ème siècle : l’emmurement ou le bûcher. Comme nous vivons une époque moderne, ce sera un emprisonnement psychique ! Nous continuerons à être productifs… mais avec un cerveau réduit à l’état de zombie.



(*) Les trois « W » de Word Wide Web, ont une signification particulièrement édifiante. En effet, la kabbale attribue une valeur numérique a chaque lettre. Le « w », nommé « waw » en hébreu, a pour valeur numérique le chiffre 6. Ainsi, dès sa création, le réseau informatique a reçu de ses concepteurs la marque de la bête, le nombre 666. Les lucifériens du Pentagone nous prendraient-ils pour des gogols ? En réalité, ils nous méprisent. Leur dédain n’a d’égal que celui du dindon qui a fait son nid au palais de l’Elysée.

(1) « O Dhoulqarneïn ! Gog et Magog sont des semeurs de corruption sur terre. Acceptes-tu, contre tribut, de construire un barrage entre nous et eux ? ». Corân, sourate 18, versets 93 et 94.

(2) Henry Corbin, « En islam iranien », éditions Gallimard.

(3) Pierre Rimbas, « De l’animal totem à la bête informatique », Undercover
.

(4) Le philosophe français René Descartes désigna la glande pinéale comme le « siège » de l'âme. Cette glande serait affectée par des champs électromagnétiques.
« Les caractéristiques en intensité et en durée, des champs électromagnétiques semblent avoir une importance dans la suppression de la production de mélatonine. » (Burch JB, Reif JS, Noonan CW, Ichinose T, Bachand AM, Koleber TL, Yost MG.Department of Environmental and Radiological Health Sciences, Colorado State University, Fort Collins, CO 80523, USA.)
http://www.medecine-autrement.com/site/categoriesMA/200501/01cancer/4melatonine.shtml

Thursday, June 11, 2009

Les Jonangpa, d’aimables hérésiarques…


Quand l’ordre religieux des Guélougpa était au pouvoir, le peuple et les autres écoles religieuses du Tibet subissaient sa dictature. Le dalaï-lama est le chef de l’ordre Guéloug…

L’école des Jonangpa fut persécutée et ses monastères annexés. Cette école était accusée de perpétuer l’enseignement des maîtres Ch’an du bouddhisme chinois.

La photo illustre la réconciliation des Guélougpa et des Jonangpa. Le responsable du monastère Jonang, Takten Phuntsok Choeling, situé à Simla Sanjauli en Inde, Jetsan Khelkha Rinpoché et le dalaï-lama font semblant d’oublier la persécution qui remonte au 17ème siècle. A l’époque, les Jonangpa étaient considérés comme des hérétiques.

Le 14ème dalaï-lama s’efforce de raccommoder les accrocs fait à la tolérance prêchée par le Bouddha. Mais la reconnaissance de la tradition des Jonangpa et celle des Bönpo (1) lui permet surtout d’affirmer son leadership sur toutes les communautés en exil.

Quand une secte tibétaine est suspecte de sympathie pro-chinoise, le dalaï-lama devient un impitoyable persécuteur. Le lauréat du prix Nobel de la paix entend éradiquer le mouvement des adeptes du culte de Shougden.
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2008/06/des-tibtains-opposs-au-dala-lama.html


***

(1) L’argent du pontife tantrique a financé les projets d’agrandissement du monastère du pape du Bön, le 33ème Abbé de Menri. Les Bönpo en exil ont fait allégeance au dalaï-lama alors que les Bönpo du Tibet ne veulent pas du retour de la dictature des Guélougpa.
http://bouddhanar-2.blogspot.com/2008/06/le-schisme-il-y-quelques-annes-la.html


Sunday, February 08, 2009

Les coulisses du Vajrayana

Deux e.mails de Marc Bosche

Convaincu d’un "péril lamaïste", il est impossible de garder plus longtemps pour moi l'intime conviction de Marc Bosche à propos des pratiques du bouddhisme tantrique.


(Photo : Marc Bosche au monasère Dagpo Kundrel Ling en Auvergne)



Cher Félix,

Je réponds à votre email, je suis allé sur la page où conduit le lien
http://bouddhanar-7.blogspot.com/2007/03/trois-semaines-et-demi.html et j'ai découvert votre expérience de la vie monastique au contact direct d'un lama pas très partageur. Si c'est lui sur la photo en haut à droite de cette page de blog ci-dessus, je me suis dit malgré moi comme première réflexion (avant de vous avoir lu et juste après avoir ouvert cette page du blog) : "il a le même sourire que Le Pen." Sans autre commentaire.

Plus sérieusement je suis allé aujourd'hui relire plus avant vos nombreux blogs actualisés, les notes de lectures de livres en marge, etc. et j'en aime bien le foisonnement et la richesse de contenu. Cette profusion illustrée est intéressante et agréable : elle permet de se faire une idée par la juxtaposition des sources, un peu comme le dessin d'une mosaïque apparaît par la multitude de petites pièces posées côte à côte.

C'est votre blog 1 (kalachakra) qui m'a le plus interpellé, il y a des éléments qui correspondent sans doute à ma modeste expérience, mais peut-être pourrais-je vous en dire plus lorsque j'aurai laissé mûrir cela un peu plus. Mais plutôt que de vous faire languir, voici les deux extraits qui ont eu de la résonnance en moi :

1) "en des lamaseries écartées, [certains] pratiqueraient un vampirisme de grand style : ils attireraient par magie des voyageurs égarés et les convaincraient de se laisser mourir rituellement afin d'acquérir du mérite ou un " bon karma ", valable en une autre vie ! En réalité, les " moines " viseraient à leur prendre leur vitalité par osmose, au cours d'une agonie savamment allongée." Alexandra David-Neel

2) "le monde subtil est immense, son étendue et sa pénétration sont d'ordre cosmique ; des êtres venus de lointains univers interviennent sur notre terre car la plasticité de la substance subtile est totale. Des formes extrêmement puissantes, libres, étranges, mouvantes vont et viennent dans cet univers très proche du nôtre mais où les lois du temps et de l'espace sont différentes. [...] elles sont souvent d'une beauté indicible, mais la gloire et la splendeur n'implique pas nécessairement la valeur morale ; songez aux sectes étranges qui surgissent un peu partout à travers le monde, créées par des illuminés, sadiques ou masochistes, qui provoques une asthénie pathologique chez leurs disciples et, par hypnose, permettent les contacts avec les plans subtiles où règnent ces forces asuriques ténébreuses. "Jean Marquès-Rivère, " LETTRES DE BENARES ".

J'ai ôté de ces extraits (cela apparaît lorsqu'il y a des crochets [...] ) les brefs passages et les notations avec lesquels je n'étais pas vraiment en phase, pour ne garder que ce qui a fait écho en moi à des choses que j'ai eu l'impression de subir, côté victime, pendant ma retraite en solitaire de deux ans. Je n'ai pas pu le raconter, je n'ai pas les mots pour l'écrire, et personne de rationnel de toute façon ne pourrait y croire. Merci de garder cet email pour vous, seulement pour vous, je pense peut-être pouvoir écrire un jour sur cela, grâce en particulier aux réflexions issues des citations et textes de vos blogs, mais ce n'est pas encore pour aujourd'hui.

Tout cela pour vous dire que je pense plutôt à des phénomènes un peu comme ceux évoqués ci-dessus - dans les citations 1) et 2) - plutôt qu'à une idée de "Satan" ou de "prince des ténèbres" évoquées par des auteurs dans votre blog. Cela fait un peu trop granguignol, et surtout cela donne de l'eau au moulin de tous ces adorateurs de divinités courroucées, en semblant leur dire qu'ils auraient ainsi raison, que leurs objet de culte seraient valides, réels, etc.Ma sensibilité se tourne plus vers une vision "poly" ou "multi", une multitude de forces, d'activités et d'êtres dans des champs complexes et vastes, des rapports de forces complexes un peu comme la colonisation, la domination et la soumission d'individus et de collectivités à d'autres individus et collectivités, plutôt que vers la vision d'une sorte de force unique ou même plutôt que l'opposition dualiste. Je n'affirme ni n'exclue rien cependant. J'ai même pu pendant une partie de ma retraite solitaire avoir l'impression de subir la prédation d'activités subtiles que je peux qualifier comme évoquant une impression évidente et somme toute unifiée de Mal, même si je me refuse à personnifier cela de peur de simplifier ou de caricaturer ce qui est sans doute plus sophistiqué et complexe.

Je ne sais donc toujours pas ce qui s'est passé et ce qui se passe aujourd'hui en filigrane de ces mondes du tantrisme bouddhique, mais ce que je commence mieux - grâce à vos écrits - à sentir c'est que ce n'est pas du tout le bouddhisme rassurant et paisible qui vous était promis à vous comme à moi lorsque nous avons mis une robe de moine...

Il y a anguille sous roche...

Amical souvenir,
Marc (le 3 Avril 2007)



Cher Félix,

Vous voilà ainsi cité sur l'annuaire du bouddhisme, et en premier en plus ! Comme quoi les mêmes questions traversent aussi les communautés de bouddhistes même s'ils n'apportent pas encore de réponse ferme à leurs propres réticences...

Je vois que nous partageons des réflexions parallèles sur les arrières plans psychiques du tantrisme bouddhique. J'ai comme vous le savez décidé de tourner la page : tant que je n'ai ni des mots, ni des faits pour spécifier ces phénomènes il ne me sera pas possible d'écrire vraiment dessus. Donc je ne pense pas qu'il y ait à venir un livre de ma part à ces sujets, faute de visible et de tangible à offrir aux lecteurs, dans ce monde de l'intangible et de l'invisible. Je me contente d'essayer de cultiver de vagues notions, de comprendre un peu mieux l'incompréhensible, peut-être quelques paragraphes en sortiront-ils, et je lirai vos blogs pour mieux comprendre.

Mais pour ne pas clore totalement le sujet à ce point, à titre privé et confidentiel de correspondance avec vous, juste une chose, comme çà, en passant : je pensais rencontrer un monde psychique et spirituel, antique, ancien et hiératique pendant ma retraite spirituelle. Il est en effet apparu au début, un peu comme un décor, une toile peinte : les yidams, les mandalas et les formules des mantras apparaissant un peu en trompe l'œil comme aux avants-scènes, puis c'est - derrière - un autre monde qui s'est invité, comme s'il était une réalité plus active et efficiente, se servant de ces images traditionnelles et figées du bouddhisme himalayen. Ce monde, que nous avons parfois qualifié de prédateur, ou d'exploitif n'avait rien d'antique, de vieux ou de traditionnel. Il m'est apparu comme ultra moderne selon nos critères, un monde de technologies sophistiquées venues de mondes parallèles au nôtres et doté de sciences appliquées bio-psycho-somatiques subtiles agissant en effet "par osmose", prélevant nos énergies subtiles, les échantillonnant par qualités, dotées de feed back, de coordination inter-individuelle et d'auto contrôle cybernétique etc.

Bref, il m'a semblé que ce monde psychique n'est pas peuplé de vieux "démons" ou de vieilles "dakinis" rouges mais par des activités de technologies, inconcevables encore pour nous, qui prélèvent notre vitalité subtile, nos énergies de conscience et de vie de manière rationnelle et organisée, ne nous renvoyant que des leurres yoguiques et des images tantriques toutes faites pour mieux brouiller les pistes, pour mieux se cacher derrière. Bref, le monde tantrique serait habité par une réalité technologique subtile, une bio-science exploitive venue d'autres mondes, d'autres dimensions de l'expérience consciente et collective, dont nous n'avons encore aucune idée.

Nous ne serions ainsi pas seulement le "bétail des dieux", comme l'écrit Daniélou, bétail trait pour le lait de notre vitalité humaine et de nos énergies subtiles, mais dans une sorte d'élevage industriel, dont les clôtures barbelées nous sont invisibles, relié à des dimensions peuplés de collectivités invisibles, par leurs activités autonomes qui s'installeraient progressivement dans nos canaux et plexus subtils lors de l'adhésion au tantrisme et de l'ouverture dévotionnelle.

Comme vous le voyez, je ne peux pas publier cela en l'état actuel des choses, personne ne pourra y croire un seul instant, impossible de le prouver ou d'en apporter la moindre présomption de preuve. De plus je ne suis pas sûr des limites, ni des enjeux réels de ces phénomènes s'ils existent, ni qu'ils soient strictement limités au monde tantrique. Nous n'avons que 5 ou 6 sens, nous ne percevons que 3 ou 4 dimensions. Si d'autres dimensions existent en plus, et en parallèle, d'autres sens nous seraient nécessaires pour percevoir ces bandes de fréquence de réalité qui sortent des capacités de notre "tuner" cognitif. Si d'autres mondes conscients disposent de ces sens dans ces dimensions supplémentaires, ils nous perçoivent et peuvent nous rencontrer sans que la réciproque soit vrai, comme s'ils nous voyaient à travers un miroir sans tain et que nous ne pouvions les voir. Certains de ces mondes, de ces êtres, ou de leurs collectivités nous sont sans doute familiers sans que nous puissions connaître leur vrai visage. Certains sont sans doute amicaux, agissant comme de bienveillants jardiniers dans notre monde primitif d'hommes, nous gardant des obstacles invisibles ou de ces prédateurs. Mais il ne serait pas impossible que dans le vaste cosmos, et surgies d'autres dimensions, des mondes moins généreux s'intéressent à notre force de vie, de conscience, à notre potentiel humain collectif et individuel, juste pour le prélever, comme nous le faisons ici pour du lait, du pétrole, du gaz ou de l'éthanol. Un gisement à exploiter, en somme. Et les mandalas du tantrisme ne seraient que des machines à traire, les mantras : des foreuses et les yidams : des entonnoirs pour aspirer, réunir et prendre à notre monde humain, par osmose, le meilleur de lui-même, sans que nous n'en vissions rien.

La science fiction, même si je n'en suis pas un amateur, de Matrix à Star Wars a depuis longtemps l'intuition de ces phénomènes. Sont-ils ainsi, tels que les artistes et les réalisateurs nous les décrivent ? Sont-ils aussi au cœur du tantrisme bouddhique ?

Et pouvons-nous aussi compter sur des mondes, des guides bienveillants, des pédagogues subtils, venus eux aussi d'autres dimensions contiguës à notre univers physique, pour nous éviter les pièges invisibles ?

Car des monastères, centres du dharma et mandalas tantriques pourraient être de simples pièges colorées et parfumés, un rinpoché vivant gigotant, lui-même prisonnier en otage dans une petite cage au milieu, comme le petit poisson accroché au bout de l'hameçon. Musiques, alcool, sucreries, sexe tantrique n'étant que d'autres appâts pour mieux attirer les foules naïves, et après exploiter ceux qui auraient mordu à l'hameçon, jusqu'à en faire des automates placides et sans âme, pilotés par des activités subtiles régissant leurs désirs et au prétexte de les satisfaire, en prélevant le meilleur de leur esprit, de leur conscience et de leur énergie vitale subtile. Des tantrikas en somme.
Dites-moi si je vais trop loin…

Amical souvenir,
Marc (le 5 Avril 2007)


En quelques phrases Marc exprime simplement et clairement son intuition du danger qui guette de nombreux retraitants et méditants. Quelques jours plus tard, il communiquera à Bouddhanar une nouvelle intitulée "Même si la nuit a été bien noire… Sept échos du tantra sont revenus à mon oreille" sous le pseudonyme de Flavie Duquesne.

Dans ce texte, le monde du bouddhisme tantrique livre sa terrible raison d’être : " Ce monde, qui s’est avéré au final prédateur et exploitif, n'avait rien d'antique, de vieux ou de traditionnel.Il m'est apparu comme ultra moderne selon nos critères, un monde de technologies sophistiquées venues de " mondes " parallèles aux nôtres. Il était doté de sciences appliquées psycho somatiques subtiles agissant "par osmose". Elles servaient en particulier à prélever nos énergies subtiles, les échantillonnant par qualités.Ces activités subtiles étaient dotées de " feed back " (capacités de rétroaction), de coordination et d'auto contrôle cybernétique, etc. " LIRE LA SUITE http://bouddhanar-1.blogspot.com/2007/04/mme-si-la-nuit-t-bien-noire.html


Marc Bosche animait le site "Bouddhismes.info" qui n’existe plus aujourd'hui. Toutefois, ses principaux articles sont réunis à l’adresse suivante :
http://articlesmarcbosche.googlepages.com/home


Dans son dernier ebook, "Intelligent Design, au cœur des champs de superconscience", Marc Bosche revient sur le thème de l’humanité bétail de maîtres invisibles :

" Pourquoi des mondes invisibles déposeraient-ils en nous des activités subtiles ? "
Bien sûr l’hypothèse d’une sorte d’exploitation à grande échelle de nos ressources intérieures est intéressante.
Nous pourrions en effet, pour certains de ces mondes, être nourriture, gisement ou énergie.
Les activités déposées en nous par ces univers intérieurs serviraient à prélever nos énergies vitales, comme du lait trait chaque jour des vaches sans leur demander leur avis.
La vitalité adolescente et la propension démographique de l’humanité seraient ainsi utilisées pour disposer depuis d’autres plans, à nous imperceptibles, d’un vaste élevage industriel aux dimensions de la Terre.
L’uniformité et le conditionnement global d’une civilisation terrassant les différences permettraient à nos éleveurs de pratiquer un mode simple et intensif de stabulation libre, nous réduisant à des cheptels captifs et indifférenciés, un gisement exploité sans nuance parce que devenu homogène en ayant perdu ses distinctions, ses anciennes frontières et ses clivages.
Les virus et les maladies pandémiques pourraient même être vues comme un autre mode de prédation particulièrement rapide. Non contents de se satisfaire de prélèvement quotidien, d’autres maîtres invisibles sacrifieraient une partie du troupeau pour un rendement plus élevé et un résultat expéditif.
Les vaches peuvent être élevées pour leur lait, pour leur progéniture ou pour leur chair comestible.
Ainsi, selon l’appétit de nos éleveurs industriels, serions-nous " consommés " de diverses manières plus ou moins radicales, dramatiques et spectaculaires."

LIRE l’intégralité du texte :
http://superconscience.blogspot.com/