Thursday, June 11, 2009

Les Jonangpa, d’aimables hérésiarques…


Quand l’ordre religieux des Guélougpa était au pouvoir, le peuple et les autres écoles religieuses du Tibet subissaient sa dictature. Le dalaï-lama est le chef de l’ordre Guéloug…

L’école des Jonangpa fut persécutée et ses monastères annexés. Cette école était accusée de perpétuer l’enseignement des maîtres Ch’an du bouddhisme chinois.

La photo illustre la réconciliation des Guélougpa et des Jonangpa. Le responsable du monastère Jonang, Takten Phuntsok Choeling, situé à Simla Sanjauli en Inde, Jetsan Khelkha Rinpoché et le dalaï-lama font semblant d’oublier la persécution qui remonte au 17ème siècle. A l’époque, les Jonangpa étaient considérés comme des hérétiques.

Le 14ème dalaï-lama s’efforce de raccommoder les accrocs fait à la tolérance prêchée par le Bouddha. Mais la reconnaissance de la tradition des Jonangpa et celle des Bönpo (1) lui permet surtout d’affirmer son leadership sur toutes les communautés en exil.

Quand une secte tibétaine est suspecte de sympathie pro-chinoise, le dalaï-lama devient un impitoyable persécuteur. Le lauréat du prix Nobel de la paix entend éradiquer le mouvement des adeptes du culte de Shougden.
http://bouddhanar-1.blogspot.com/2008/06/des-tibtains-opposs-au-dala-lama.html


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(1) L’argent du pontife tantrique a financé les projets d’agrandissement du monastère du pape du Bön, le 33ème Abbé de Menri. Les Bönpo en exil ont fait allégeance au dalaï-lama alors que les Bönpo du Tibet ne veulent pas du retour de la dictature des Guélougpa.
http://bouddhanar-2.blogspot.com/2008/06/le-schisme-il-y-quelques-annes-la.html